Jack PALANCE

 

 

-Né le 18 Février 1919 à Lattimer Mines (Comté de Luzerne, État de Pennsylvanie, États-Unis)

-Décédé le 10 Novembre 2006 à Montecito (Comté de Santa Barbara, État de Californie, États-Unis)

Nom de Naissance : Vladimir PALAHNIUK

 

 

ACTEUR AMÉRICAIN

 

 

BIOGRAPHIE

 

        Il convient de rendre enfin à César ce qui appartient à Jack PALANCE... Car la vocation des "Gens du Cinéma", au-delà de vous communiquer scrupuleusement les dates de naissance et de décès authentiques (et vous verrez que ce n'est pas un luxe, concernant Jack PALANCE) de ceux qui bâtissent l'histoire du 7ème Art, c'est bel et bien de rendre à toutes les personnalités qui hantent les écrans noirs de nos nuits blanches la place qui leur revient de droit...

 

       Ainsi, Jack PALANCE (prononcez "pa-leuns" et non "peu-lans", l'erreur d'accentuation avait coutume de le vexer!) a-t-il été trop souvent considéré comme l'un des plus grands "seconds couteaux" de toute l'histoire du cinéma américain. C'est une grave faute d'appréciation, car il faut le ranger illico presto dans la première catégorie: celle des plus grands acteurs du cinéma de l'âge d'or hollywoodien... du moins au même titre que Robert MITCHUM, à qui il ressemble sur bien des aspects!

 

       Comme son aîné de trois ans, PALANCE a promené sa longue silhouette dégingandée, sa trombine patibulaire et son tempérament à fleur de peau dans un nombre incalculable de films, alternant indifféremment les premiers et les seconds rôles, privilégiant la quantité à la qualité pour satisfaire les fins de mois difficiles plutôt que la carrière, méprisant élégamment le système, enchaînant les excellents et les très mauvais films, offrant toujours une composition circonstanciée sans jamais dévoiler l'effort... Que voulez-vous? Pour ces deux-là, les plateaux de cinéma pouvaient s'avérer parfois aussi rébarbatifs que "pointer" à l'usine, si ce n'est qu'on y rencontrait plus de nymphettes et qu'on pouvait aisément y masquer une paresse chronique...

 

       Mais à la différence de Robert MITCHUM, Jack PALANCE a toujours eu la bienveillance des critiques, peut-être en raison d'une humanité qui le rendait toujours disponible... Car derrière la voix grave et rocailleuse et le faciès taillé à la serpe se cachait une humilité héritée d'un passé douloureux et d'un parcours semé d'embûches....

 

       Le jeune Walter Jack PALANCE semble un personnage sorti tout droit d'un roman naturaliste d'Émile ZOLA. Lattimer Mines, en Pennsylvanie, où il naît le 18 Février 1919 (et non 1918 ou 1920, comme s'acharnent à l'écrire la plupart des encyclopédies), est une cité rugueuse et triste au sol noir et à l'atmosphère viciée par les poussières de charbon échappées des mines qui étouffent l'endroit... Un monument, honorant la mémoire de 19 mineurs tombés sous les balles des autorités en 1897 parce qu'ils avaient eu l'audace de se révolter contre leur condition difficile, parachève le tableau lugubre... PALANCE, malgré son physique d'Irlandais pur malt, est le troisième enfant d'un couple d'immigrés ukrainiens, Vladimir PALAHNIUK et Anna GRAMIAK (il portera le même prénom que son père et changera seulement d'identité quand il deviendra acteur). Il paraît se destiner tout naturellement à la mine où il travaille déjà durant les vacances scolaires... Il faudra la mort du père, les poumons rongés par le charbon, pour qu'il se décide à quitter la Pennsylvanie ("Là où l'on apprend à haïr" avait-il coutume de dire)...

 

       C'est par le sport que vient l'échappatoire: ses prouesses de footballeur lui permettent d'intégrer l'Université de la Caroline du Nord, mais ses prédispositions à la baston le poussent à boxer en amateur sous le pseudonyme de Jack BRAZZO (il gagnera 15 combats par K.O.). Il enchaîne les petits boulots de subsistance (modèle pour photographe, cuisinier, réparateur radio, garde du corps,...), avant que la guerre ne donne un imprévu coup de pouce à son avenir...

 

       Il a 24 ans en 1942, lorsqu'il rejoint le corps de l'Armée de l'Air; bombardier aux commandes d'un B-24, il est victime d'un grave accident au cours d'un vol d'entraînement... De retour à la vie civile, il entame des études de journaliste à la prestigieuse Université de Stanford (Californie), mais les perspectives de salaire étant peu enviables, il se rabat bien vite sur la section arts dramatiques et décroche son diplôme en 1947....

 

       Le gaillard d'1m91 a maintenant 28 ans, et son allure inimitable lui confère une aura qui ne tarde pas à attirer les producteurs de théâtre... Il est ainsi engagé dans quelques-unes des productions les plus prisées de Broadway, parmi lesquelles "Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire)", le célèbre drame de Tennesse Williams, où il a pour tâche de remplacer les éventuelles déconvenues d'Anthony QUINN et de Marlon BRANDO dans le rôle-vedette de Stanley Kowalski. Elia KAZAN, qui dirigera plus tard le même BRANDO dans l'adaptation cinématographique de la pièce, prépare en attendant un thriller avec Richard WIDMARK, et il est tant impressionné par le physique hors-norme de Jack PALANCE, qu'il l'engage pour jouer le "bad guy" de service dans "Panique dans la rue (Panic In The Streets)" qui sort en 1950. Le débutant n'est déjà plus un jeunot (31 ans bien sonnés), mais il va pourtant connaître une formidable carrière de plus d'un demi-siècle sans éclipse !....

 

       Le public et la critique saluent à l'unisson les prestations de Jack PALANCE, aussi économiques soient-elles parfois: ainsi décroche-t-il en 1953 sa seconde nomination consécutive à l'Oscar du Second Rôle Masculin (la première était pour "Le Masque arraché [Sudden Fear]" de David MILLER) pour "L'Homme des vallées perdues (Shane)" de George STEVENS. Il n'y a pourtant qu'une dizaine de lignes de texte à articuler, quelques rires sardoniques dont il a le secret, et le privilège de se faire "dessouder"par Alan LADD au terme d'un duel au saloon... C'est court, mais saisissant, et surtout ça suffit pour être célébré comme l'un des plus grands interprètes de westerns (il sera distingué à cette occasion en 1992 en voyant son nom apposé parmi tous les autres grands noms du genre au mur du National Cowboy And Western Heritage Museum)...

 

       On ne peut non plus oublier tout le bénéfice qu'il a apporté, parmi les Lee MARVIN, les Ralph MEEKER et autres John GARFIELD, aux productions de série B des années 50 (films noirs et chroniques de guerre), et son nom reste associé à trois chefs-d'œuvre de Robert ALDRICH: "Le Grand Couteau (The Big Knife)" en 1955, "Attaque! (Attack!)" en 1956 et "Tout près de Satan (Ten Seconds To Hell)" en 1957...

 

       Il lui faudra attendre pourtant près de 40 ans pour être enfin récompensé de la précieuse statuette en or massif: "La Vie, l'Amour, les Vaches... (City Slickers)" en 1991 est une fable écologique nostalgique et vacharde qui constitue à la fois une célébration du retour à la nature et un hommage sensible au monde des ranchers. Aux côtés de ses partenaires Billy CRYSTAL et Bruno KIRBY, il en tournera d'ailleurs une deuxième mouture trois ans plus tard... L'honneur tardif qui lui sera rendu par ses pairs, sur la scène du Dorothy Chandler Pavilion de Los Angeles (Californie), théâtre de la 64e cérémonie des Oscars, sera l'occasion pour Jack PALANCE de se livrer à un numéro on ne peut plus cocasse: en guise de remerciements, il entamera une série de pompes en appui sur une seule main, devant un public médusé par ce jeune athlète de 74 ans. Billy CRYSTAL, hôte de la fête, ne cessera d'y faire allusion tout le reste de la soirée... Et Jack PALANCE, s'il en était besoin, renforcera, auprès de tous, son capital-sympathie....

 

       Avec l'âge, les traits se sont d'ailleurs affinés et les nouvelles générations de cinéphiles le voient participer à des productions de prestige ("Batman" de Tim BURTON en 1989) ou des films plus modestes au succès parfois phénoménal: souvenez-vous du peintre bohème et hippie Rudi Cox amoureux de la plantureuse touriste allemande Marianne SÄGEBRECHT-Jasmin dans le dépaysant "Bagdad Café (Out Of Rosenheim)" de Percy ADLON en 1987... Il n'est d'ailleurs pas étonnant que les réalisateurs européens (notre hexagonal Jean-Luc GODARD l'avait déjà dirigé dans le mythique "Mépris" en 1963) se soient autant intéressés à cet acteur qui parle couramment le russe, l'italien, l'espagnol et le français, en sus de l'anglais et de l'ukrainien...

 

       Il s'était marié deux fois, d'abord avec l'actrice et productrice Virginia BAKER, en 1949, puis sur le tard en 1987 avec Elaine ROGERS. Sa famille, composée de 5 enfants, était pour lui bien plus importante que tous les honneurs de la profession, et la mort de son fils Cody, emporté par un mélanome à l'âge de 43 ans en 1998, l'avait laissé inconsolable....

 

       Il a promené sa nonchalance jusqu'au bout (son dernier rôle pour la télévision date de 2004) et s'étonnait toujours de l'intérêt qu'on lui portait, allant jusqu'à confesser qu'il n'avait jamais vu un seul de ses films !!! Sa seule préoccupation finalement, légitime aux gens de son âge, c'était de ne pas subir les affres de la maladie et de la vieillesse: la mort a respecté sa volonté, en allant le chercher debout, les yeux dans les yeux, le 10 Novembre 2006, à son domicile de Montecito en Californie...                

 

            

© Christophe JACOB - Cinéma m’était conté - pour “Les Gens du Cinéma” (Mise à jour le 11/11/2006)

 

 

FILMOGRAPHIE :

 

1950        o             Panique dans la rue (Panic in the streets) d' Elia Kazan

                                               avec Paul Douglas

1951        o             Okinawa (Halls of Montezuma) de Lewis Milestone

                                               avec Karl Malden

                o             L’homme des vallées perdues (Shane) de George Stevens

                                               avec Jean Arthur

1952        o             La nuit écarlate / Le masque arraché (Sudden fear) de David Miller

                                               avec Joan Crawford

1953        o             Le sorcier du Rio Grande (Arrowhead) de Charles Marquis Warren

                                               avec Charlton Heston

                o             Vol sur Tanger (Flight to Tangier) de Charles Marquis Warren

                                               avec Joan Fontaine

                o             Passion sous les tropiques / Meurtres sous les tropiques (Second chance) de Rudolph Maté

                                               avec Linda Darnell

1954        o             Le signe du païen / Attila, roi des Huns (Sign of the pagan) de Douglas Sirk

                                               avec Jeff Chandler

                o             Le tueur de Londres (Man in the attic) de Hugo Fregonese

                                               avec Constance Smith

                o             Le calice d’argent (The silver chalice) de Victor Saville

                                               avec Virginia Mayo

1955        o             El Tigre (Kiss of fire) de Joseph M. Newman

                                               avec Barbara Rush

                o             Le grand couteau (The big knife) de Robert Aldrich

                                               avec Shelley Winters

1956        o             La peur au ventre (I died a thousand times) de Stuart Heisler

                                               avec Lori Nelson

                o             Le tumulte  des  sentiments (Flor de Mayo / Beyond all limits / Fowers of Mayo) de Roberto Gavaldón

avec Maria Félix

                o             Attaque ! (Attack !) de Robert Aldrich

                                               avec Eddie Albert

1957        o             Jicop le proscrit (The lonely man) de Henry Levin

                                               avec Anthony Perkins

                o             La cage aux hommes (House of numbers) de Russell Rouse

                                               avec Barbara Lang

1958        o             Tout près de Satan (Ten seconds to hell / The phoenix) de Robert Aldrich

                                               avec Martine Carol

                o             Signe particulier : Néant / L’énigme du diamant bleu (The man inside) de John Gilling

                                               avec Anita Ekberg

1960        o             Austerlitz d' Abel Gance

                                               avec Orson Welles

                o             Les mongols (I mogoli) d' André De Toth, Riccardo Freda et Leopoldo Savona

                                               avec Antonella Lualdi

                o             Barabbas (Barabba) de Richard Fleischer

                                               avec Anthony Quinn

                o             Rewak le rebelle (The barbarians) de Rudolph Maté

                                               avec Milly Vitale

                o             Treno di natale de Raffaello Matarazzo

                                               avec Alida Valli

1961        o             Le jugement dernier (Ill giudizio universale) de Vittorio De Sica

                                               avec Silvana Mangano

                o             La dernière attaque (La guerra continua) de Leopoldo Savona

                                               avec Giovanna Ralli

1962        o             Le  glaive du conquérant  (Rosmunda e Alboino / Sword of the conqueror)  de  Carlo Campogalliani

avec Eleanora Rossi Drago

                o             Il criminale de Marcello Baldi

                                               avec Yvonne Furneaux

1964        o             Le mépris de Jean-Luc Godard

                                               avec Brigitte Bardot

                o CM      Begegnung mit Fritz Lang de Peter Fleishmann

                                               avec Fritz Lang

Seulement apparition

                o CM      Paparazzi de Jacques Rozier

                                               avec Michel Piccoli

Seulement apparition

                o CM      Bardot et Godard / Le parti des choses de Jacques Rozier

                                               avec Jean-Luc Godard

Seulement apparition

1965        o             Les tueurs de San Francisco (On a thief) de Ralph Nelson

                                               avec Alain Delon

                o             Les professionnels (The professionals) de Richard Brooks

                                               avec Robert Ryan

1966        o             L’espion au chapeau vert (The spy in the green hat) de Joseph Sargent et Henry W. George

                                               avec Robert Vaughn

                o             Le jardin des tortures (Tortures garden) de Freddie Francis

                                               avec Burgess Meredith

1967        o             Dr. Jekyll and Mr. Hyde / The strange case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Charles Jarrott

                                               avec Leo Genn

                o             Trafic dans la terreur (Kill a dragon) de Michael Moore

                                               avec Fernando Lamas

1968        o             Un  tueur  professionnel (Il  mercenario / Salario  para  matar / The  mercenary / A professional

                                               gun / Revenge of a gunfighter ) de Sergio Corbucci

                                               avec Franco Nero

                o             Che ! de Richard Fleischer

                                               avec Omar Sharif

                o             Pas de pitié pour les héros (L’urlo dei giganti / Attack force Normandy / A bullet for Rommel /

                                               The  fall of  the  giants / Hell’s  brigade / Hell’s  brigade : The  final  assault / Hora  cero:

                                               Operación Rommel) de León Klimovsky

                                               avec Andrea Bosic

                o             Justine (Deadly  sanctuary / Justine  and   Juliet / Justine  ovvero  le  disavventure  della virtù /

                                               Marquis de Sade : Justine) de Jésus Franco

                                               avec Romina Power

o              Les  hommes de Las Vegas (Las Vegas, 500  milliones / An einem freitag  in Las Vegas /

                   Our man in Las Vegas / Radiografia di un colpo d’oro / They came to rob Las Vegas)

                               d' Antonio Isasi-Isasmendi

                                               avec Elke Sommer

1969        o             La  légion des damnés  (La legione di dannati  / Battle of  the commandos / La brigada  de  los

                                               condenados / Die zum teufel gehen / Legion of the damned) d' Umberto Lenzi

                                               avec Curd Jürgens

                o             Les cavaliers (The horsemen) de John Frankenheimer

                                               avec Leigh Taylor Young

                o             La haine des desperados (The desesperados) de Henry Levin

                                               avec Neville Brand

1970        o             Le clan de McMasters (The McMasters / The blood crowd) d' Alf Kjellin

                                               avec Burl Ives

                o             Monte Walsh de William A. Fraker

                                               avec Lee Marvin

1971        o             Les  compagneros (¡ vamos  a matar, compañeros! / Los  compañeros / Compañeros / Laßt uns

                                               töten, companeros / Zwei compañeros) de Sergio Corbucci

                                               avec Tomas Milian

                o             Les collines de la terreur (Chato’s land) de Michael Winner

                                               avec Charles Bronson

                o             Amigo!… mon colt à deux mots à te dire (Si può fare… amigo / The big and the bad /

                                               Bulldozer is back amigo / Can be done, amigo / En el oeste se  puede  hacer … amigo /

                                               It can be  done amigo / Saddle tramps) de Maurizio Lucidi

                                               avec Dany Saval

1972        o             Craze / Demon master / The infernal idol de Freddie Francis

                                               avec Trevor Howard

                o             L’or noir de l’Oklahoma (Oklahoma crude) de Stanley Kramer

                                               avec Faye Dunaway

                o             Te Deum (Con men / Father Jackleg / Sting of the West) d' Enzo G. Castellari

                                               avec Lionel Stander

                o             And so ends de Robert Young

Seulement narration

1973        o DO      Imagine de John Lennon et Yoko Ono

                                               avec Yoko Ono   

Seulement apparition

                o             Le gang des frères Blue (Blu  gang vissero per sempre felici e ammazzati / Brothers Blue / The

                                               short and happy life of brother Blue ) de Luigi Bazzoni

                                               avec Tina Aumont

1974        o             Dracula et ses femmes vampires (Dracula / Bram Stcker’s Dracula) de Dan Curtis

                                               avec Simon Ward

                o             Il richiamo del  lupo / The cry of  the wolf / The great adventure / la llamada del lobo de Gianfranco Baldanello

                                               avec Joan Collins

                o             The four deuces de William K. Bushnell

                                               avec Carol Lynley

1975        o             Défense de toucher (L’infermiera / I will if you will / The nurse / The secret of a sensuous nurse /

                                               The sensuous nurse) de Nello Rossati

                                               avec Ursula Andress

                o             Africa Express (Africa Expreß – Ein teufelskerl in Africa / Tropical  Express) de Michele Lupo

avec Giuliano Gemma

                o             Flics en jeans (Squadra antiscippo / the cop in blue jeans) de Bruno Corbucci

                                               avec Tomas Milian

1976        o             Pour  un dollar  d’argent (Sangre di sbirro / Bloody avenger / For a silver dollar / Knell, the

                                               bloody avenger / Policeman’s blood) d' Alfonso Brescia

                                               avec George Eastman

                o             Les sorciers de l’île aux singes (Safari Express) de Duccio Tessari

                                               avec Giuliano Gemma

                o             Mister  Scarface (I padroni  della  città / The big  boss / Blood  and  bullets / Rlers of  the city /

                                               Zwei Supertypen räumen auf) de Fernando Di Leo

                                               avec Edmund Purdom

                o             Voluptueuse  Laura (Eva nera / Black cobra / Emmanuelle goes japanese / Erotic Eva) de Joe D’Amato

                                               avec Laura Gemser

                o             Les impitoyables (Diamante lobo / A bullet from god / Pistola di dio / God’s gun) de Gianfranco Parolini

avec Lee Van Cleef

1977        o             Flic, juge et bourreau (One man jury / Deal on arrival) de Charles Martin

                                               avec Christopher Mitchum

                o             Blood city (Welcome to Blood City) de Peter Sasdy

                                               avec Samantha Eggar

                o             Jim Buck (Portrait of a hitman / The last contract) d' Allan A. Buckhantz

                                               avec Rod Steiger

1978        o             Sept filles en or (Seven from heaven / Angels’ brigade / Angels revenge) de Greydon Clark

                                               avec Peter Lawford

                o DO      Unknown powers de Don Como

                                               avec Will Greer

Seulement apparition

1979        o             The shape of  things to come / H.G. Wells’ the shape of things to come de  George McCowan

avec John Ireland

                o             Cocaine cowboys d' Ulli Lommel

                                               avec Andy Warhol

1980        o             Hawk the slayer de Terry Marcel

                                               avec Harry Andrews

                o             Terreur extra terrestre (Without warning / Alien warning / It came without warning / The warning ) de Greydon Clark

                                               avec Martin Landau

1981        o             The last ride of the Dalton gang de Dan Curtis

                                               avec Dale Robertson

1982        o             Alone in the dark de Jack Sholder

                                               avec Donald Pleasence

                o             Hell’s brigade de Henry Mankiewicz

                                               avec John Douglas

1984        o DO      George Stevens: A filmaker’s journey de George Stevens Jr.

                                               avec Katharine Hepburn

Seulement apparition

1986        o             Gor de Fritz Kiersch

                                               avec Oliver Reed

                o             Le cobra noir (Cobra nero / The black cobra) de Stelvio Massi

                                               avec Fred Williamson

1987        o             Bagdad Café (Uut of Rosenheim) de Percy Adlon

                                               avec Marianne Sägebrecht

1988        o             Young guns de Christopher Cain

                                               avec Emilio Estevez

                o             Gor II (The outlaw / Outlaw of Gor) de John Bud Cardos

                                               avec Urbano Barberini

1989        o             Batman de Tim Burton

                                               avec Jack Nicholson

                o             Tango & Cash d' Andrei Konchalovsky et Albert Magnoli

                                               avec Sylvester Stallone

1990        o             Solar crisis (Kuraishisu niju-goju nen) de Richard C. Sarafian

                                               avec Charlton Heston

1991        o DO      Legend of the West de John Bud Cardos

                                               avec Brook Shields

Seulement apparition

                o             La vie, l’amour… les vaches (City slickers) de Ron Underwood

                                               avec Billy Crystal

• Oscar du meilleur second rôle masculin, USA

• Golden Globe du meilleur second rôle masculin de cinéma, USA

• Prix de la Comédie Américaine du meilleur second rôle masculin dans un film de cinéma

  aux American Comedy Awards, USA

1992        o             Cyborg 2 (Cyborg 2: Glass shadow) de Michael Schroeder

                                               avec Angelina Jolie

1993        o             Les nouveaux associés (Cops and Robbersons) de Michael Ritchie

                                               avec Dianne Wiest

1994        o DA      Le cygne et la princesse (The swan princess) de Richard Rich

Seulement voix

                o             L’or de Curly (City slickers II: The legend of Curly’s gold / City slickers II) de Paul Weiland

                                               avec Daniel Stern

1996        o DO      War games de Ken Pisani

Seulement narration

1997        o             Marco Polo (The incredible adventures of Marco Polo) de George Erschbamer

                                               avec Don Diamont

1998        o             L’île au trésor (Treasure Island) de Peter Rowe

                                               avec Patrick Bergin

 

AUTRES PRIX :

 

• Prix pour l’ensemble de sa carrière au festival international du cinéma Worldfest Flagstaff d’Arizona, USA (1998)

 

 

© Philippe PELLETIER pour Les Gens du Cinéma (Mise à jour André SISCOT 11/11/2006)